Monnaie courante, l’outsourcing est souvent présentée comme apportant avant tout de nombreux avantages. Externaliser une partie des activités semble être devenu l’un des actes incontournable pour la plupart des entreprises, et pour cause.
Se délester de tâches fastidieuses autant que des charges sociales qui y sont associées avec, pour contrepartie, l’assurance d’un accroissement, plutôt séduisant en somme.
Un moyen en apparence rapide, pratique et efficace, pas surprenant alors que l’externalisation fasse tant d’adeptes à haut niveau.
Le choix du prestataire tiers sera cependant de taille, et rien ne vaudra de faire le bon.
Lampe magique ou boîte de Pandore, ce sera selon.
Externaliser, une stratégie mais aussi un confort.
Une évidence. L’externalisation est d’ailleurs élevée au rang de stratégie clé.
L’outsourcing a semblerait-il, tout pour plaire, et surtout convaincre. Maîtrise des budgets ainsi que recentrage de l’entreprise sur son développement propre en sont les principaux arguments.
Accroître l’activité en augmentant son portefeuille client ou en cumulant les rendez vous sur son agenda, assurément, mais les manoeuvres pour y parvenir s’avèrent, il faut le dire, plutôt monotones et bien peu rentables si tant est qu’elles se pratiquent en interne.
Alors, mobilisation des ressources coûteuses en plus de résultats guère immédiats à quoi s’ajoutent un personnel peu formé à ce type de tâches souvent redondantes, hautement chronophages et peu gratifiantes versus un prestataire externe vendant un service sur mesure au succès garanti tout en déchargeant l’entreprise d’activités rébarbatives, la question se pose t-elle encore?
Force est pourtant de constater: externalisation et satisfaction font rarement la paire.
Alors outsourcing oui, mais à chaque mal son remède, et autant bien choisir ce dernier.
Sociétés d’outsourcing et prestations intellectuelles, le grand écart.
Dans le cadre de prestations intellectuelles, le fossé entre l’attente du demandeur et le service proposé par de telles sociétés se creuse d’autant plus.
Prendre partie déléguer la prise de rendez-vous à un tiers est en soit le schéma idéal mais il ne va pas sans le strict respect de certaines conditions.
La prise de rendez-vous avec des décideurs de grands groupes est de toute complexité. Elle contraint formellement à une méthodologie propre aux grands comptes avec pour impératif un partenariat solide entre le décisionnaire et le prestataire. Les objectifs et les besoins doivent être clairement identifiés, et pour ce faire, la communication entre les deux partenaires se doit d’être optimum.
Les sociétés d’outsourcing proposent dans ce cas précis des services certes attractifs mais à y regarder de plus près, il s’avère que les résultats obtenus sont rarement ceux qui avaient été annoncés..
Créés par des non-acteurs des marchés pour lesquels ils vendent leurs prestations et employant du personnel n’évoluant pas dans les secteurs d’activité client, le problème de la qualification dans ce type de structure se pose vite.
S’ajoutent un manque de flexibilité évident et pourtant nécessaire, ainsi qu’une rentabilité impérative, autant d’éléments qui sont à la fois limitants et pénalisants.
L’état de lieux est clair, il est avant tout question de rendement. Une usine à livrables, sorte de grosse chaîne productive privilégiant la quantité au dépend de la qualité.
Il devient évident que les sociétés d’outsourcing ne peuvent remplir efficacement ce type d’objectif, compétence, personnalisation du service et proximité ne faisant nettement pas office de valeurs prédominantes.
Le constat est irrévocable: confier la prise de rendez-vous à haut niveau à ces dernières ne peut tout simplement pas fonctionner.
Outsourcing de la prise de rendez vous à haut niveau, du sur-mesure s’il vous plaît.
L’expertise est de rigueur.
Choisir un prestataire réellement qualifié et établir avec lui une relation solide de façon à évoluer dans un cadre de confiance est primordial. La proximité ne peut être une option.
Compréhension du business model, maîtrise du secteur, identification des décideurs, de leurs problématiques et des enjeux réels, adaptabilité et disponibilité, autant de cases qu’il faut s’assurer de pouvoir cocher afin d’avoir la garantie d’une mission réellement menée à bien.